Salomé de Fontainieu

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Œuvres

Hiver 2 – 2022-2023
Techniques mixtes sur papier
104,6 x 80 cm / 41,1 x 31,5 in.
Signée en bas à droite et signée, titrée et datée au dos

Printemps à Bibémus 7 – 2022
Techniques mixtes sur papier
119,5 x 79,5 cm / 47,05 x 31,3 in.
Signée en bas à droite et signée, titrée et datée au dos

Eté à Bibémus 1 – 2022
Techniques mixtes sur papier
119,7 x 78 cm / 47,1 x 30,7 in.
Signée en bas à droite et signée, titrée et datée au dos

Hiver 3 – 2022-2023
Techniques mixtes sur papier
159 x 100 cm / 62,6 x 39,3 in.
Diptyque
Signée en bas à droite et signée, titrée et datée au dos

Automne à Bibémus 2 – 2022
Techniques mixtes sur papier
159 x 100 cm / 62,6 x 39,3 in.
Diptyque
Signée en bas à droite et signée et titrée au dos

Printemps à Bibémus 5 – 2022
Techniques mixtes sur papier
159 x 99,5 cm / 62,6 x 39,1 in.
Diptyque
Signée en bas à droite et signée, titrée et datée au dos

Bibémus, début de printemps 3 – 2022
Techniques mixtes sur papier
164 x 251 cm / 64,5 x 98,8 in.
Diptyque
Signée en bas à droite

Rouge – 2020
Huile sur toile
194,5 x 130 cm
Signée, titrée et datée au dos

Paysage de Bibémus 4 – 2020
Encre de Chine et acrylique sur papier
Diptyque
162 x 244 cm / 63,7 x 96 in.
Signé, titré et daté au dos

Orange 2, Sormiou – 2021
Encre de Chine et acrylique sur papier
Triptyque
120 x 200 cm
Signé, titré, daté au dos

Encre 59 – 2020
Encre de Chine, huile et acrylique sur papier
Triptyque
80 x 88 cm

Encre 33 – 2018
Encre de Chine, gouache et acrylique sur carton
114,5 x 79,5 cm

Encre 56 – 2020
Encre de Chine et acrylique sur papier
120 x 80 cm
Signé en bas à droite

Encre diptyque – 2018
Encre de Chine et acrylique sur carton
Diptyque
118 x 129,5 cm
Signé en bas à droite
Signé, daté et titré au dos

Encre 53 – 2020
Encre de Chine et acrylique sur papier
120 x 111 cm
Signé en bas à droite

Biographie

Salomé de Fontainieu est née en 1973 à Paris. En 1997, elle se forme au CEMR (Centre européen des métiers de la restauration) de Venise, où elle mène des expérimentations sur la coloration du béton.

Autodidacte passionnée et polyvalente, elle s’exprime aussi bien par le collage, l’encre, l’huile, la sculpture et le mobilier. Son travail pictural s’articule ainsi autour de plusieurs axes formels.

Pour les Encres, l’artiste utilise une plume métallique fixée sur une longue baguette afin de tracer des lignes verticales à distance sur du papier. Ces lignes parallèles et les espaces aléatoires qui les séparent, confèrent un rythme et une musicalité à l’ensemble des tableaux. S’ajoutent des coulures, des taches et autres « accidents » qui animent ces paysages comme les mouvements d’une pensée en cours. Ainsi, se développe sous nos yeux un espace linéaire rythmé par des pleins et des vides. La musicalité et le lyrisme du geste scandent la toile et entretiennent des affinités entre les traces d’encre de Chine.

En ce qui concerne « les Collages », l’artiste met en place un langage plastique sous la forme d’aplats de peintures sur du carton. La découpe qui suit ce premier geste et le positionnement de ces modules conduisent à un exact équilibre. Ce processus d’occupation d’un espace choisi s’accompagne d’un jeu de correspondances entre les différentes couleurs. Le matériau découpé est alors mis en perspective et en relief. Cette architecture découle comme pour les Encres d’une superposition qui participe à la profondeur du tableau. Ces travaux peuvent être pensés, en quelque sorte, comme des sculptures statiques.

Pour ses peintures à l’huile, le geste reste le même. Salomé de Fontainieu privilégie encore les verticales et les horizontales et applique sur la toile de larges coups de brosses. La couleur se révèle dans la transparence subtile et raffinée du glacis, puis s’allège dans la continuité du geste pour gagner en fluidité. Cette superposition de couches de peintures donne à la toile une densité presque tactile.

Le ton est donné : une élégance minimale et une force qui ne bascule jamais dans l’excès.

Expositions collectives

Expositions collectives

2022 : « Legato » (Peintures et céramiques), Château Servière, Marseille
2021 : « Le Déconcertant Banquet » (Céramiques), Marseille
2021 : « Le paysage, un lieu d’introspection », Coworking, Granville, Normandie
2019 : « La Couleur au service de l’abstraction », Galerie Aliénor Prouvost, Bruxelles
2019 : HLM/Hors-Les-Murs, Marseille
2014 : The Salon, Galerie Diane de Polignac, New York
2013 : Manufacture des Gobelins, Paris
2013 : Galerie Homer de Richard Mishaan, New York
2013 : The Salon, Galerie Diane de Polignac, New York
2013 : Masterpiece, Galerie Diane de Polignac, Londres
2008 : Salon du design, le VIA, Milan

Expositions personnelles

Expositions personnelles

2023 : Galerie Aliénor Prouvost, Bruxelles
2021 : Atelier de Bibémus, Aix-en-Provence
2020 : Galerie Aliénor Prouvost, Bruxelles
2018 : Miguérès Moulin, Paris
2017 : Commande pour le salon vert de l’Élysée, table de réunion « Concorde » en marqueterie de bois, Paris
2006-2007 : Commande pour le Mobilier national français, aménagement du bureau du Ministre de la Culture et de la Communication, Paris

Interview

Où passez-vous votre confinement et avec qui ?

Je suis à Marseille dans une maison avec un extérieur assez grand pour faire des projets de jardinage et d’aménagements pour profiter encore plus du printemps et de l’été à venir. Je suis en compagnie de mon mari et de mes deux enfants de 14 et 18 ans. Nous vaquons à nos occupations assez tranquillement.

Quel est l’endroit où vous passez le plus de temps en ce moment ?

L’endroit où je passe le plus de temps en ce moment est mon atelier même si je l’ai un peu délaissé les premières semaines.

Comment vous occupez-vous ?

Le matin est plutôt destiné aux tâches de la maison et à mettre mes enfants en mode « étude », tandis que l’après-midi je suis la plupart du temps dans mon atelier.

Le confinement vous apporte-t-il des éléments intéressants dans votre travail ?

Au début je me suis dit que c’était un peu comme si j’étais en « résidence » chez moi et qu’il fallait que je garde un témoignage de cette période. J’ai alors rempli deux carnets entiers de croquis de mes enfants en confinement, croquant tantôt leurs postures avachies ou lovées sous quantité de couettes, tantôt des moments d’activités créatrices effrénées…

J’ai toujours fait un peu de croquis, surtout de mes enfants petits, mais avec le confinement j’ai recommencé à en faire beaucoup plus. Le croquis permet en fait un trait très rapide. On ne pense pas vraiment à ce que l’on fait, le geste suit l’esprit et pas les yeux. En cherchant trop on perd le naturel. C’est la non maitrise du geste, l’accident et l’urgence qui créent un truc qui marche.

Et puis je suis remontée dans mon atelier travailler sur des idées plus abstraites.

Dites-nous en plus sur votre travail actuel.

Mon travail actuel porte sur une série d’œuvres en bas-relief, à la fois sculpture et peinture. Ma dernière œuvre est une sculpture-peinture que j’ai appelé une fois terminée « Fenêtre » tant elle se révélait à propos.

On y voit d’un côté, un élément en bois noir brut qui projette son ombre portée sur la toile tandis que de l’autre côté, une grande forme peinte en accentue son contour. Par hasard, ces deux éléments placés de part et d’autre de la toile ont dessiné les contours d’un cadre. Le regard ricochant sur ces plans successifs s’engouffre dans le fond lumineux. De même, notre regard et nos esprits contraints cherchent à travers nos fenêtres la lumière d’un au-delà.

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