SALOMÉ DE FONTAINIEU OU LA DESTRUCTION DU MOTIF
Privilégiant la spontanéité, Salomé de Fontainieu n’aime pas imposer ou affirmer les choses. Ses œuvres, aussi libres et fortes que fragiles transmettent un ressenti, une vision ou tout simplement, une impression. Salomé dépose les couleurs sur son papier, avec une brutalité presque affectueuse et sensuelle. Sa technique mixte est indissociable d’une série de gestes qui nécessitent une maîtrise de l’imprévisible et du hasard. Face à ses papiers, dans un perpétuel combat, Salomé laisse son instinct s’exprimer.
Le papier devient peau et s’imprègne alors de tout ce qui le recouvre : encre, acrylique, jaune d’œuf,… On pourrait même dire qu’il devient vivant. Cette impression de vivant n’est que renforcé par les taches, hésitations, et accidents inhérents au processus qui animent ces paysages comme des souvenirs. Mais Salomé ne se contente pas de restituer des souvenirs, elle déconstruit ce que l’on connait pour le reconstituer grâce à ses propres impressions, nous offrant ainsi une expérience sensorielle d’une grande force et sensibilité à la fois.
Cette marseillaise de cœur peint dans son atelier en pleine nature près d’Aix-en-Provence, à Bibémus, lieu célébré par Paul Cézanne. Ses papiers sont comme une traversée de la nature au fil des saisons, passant du jaune vibrant aux taches de verts ou encore à ce bleu qui rappelle les éclats de ciel que l’on perçoit à travers la densité des feuillages en mouvement.
LIN WENJIE – ORDINARY LIFE
La galerie est fière et heureuse de présenter pour la première fois à Bruxelles, du 12 janvier au 25 février 2023, Ordinary Life, un magnifique ensemble d’œuvres sur toile et de papiers de l’artiste chinoise Lin Wenjie.
L’artiste explore la peinture figurative et nous dévoile des moments ordinaires de vie via son prisme coloré et optimiste. À la manière d’une photographe, elle va saisir sur toile des personnages et une atmosphère qui la touche. Un jeu de miroir est établi où observer le tableau nous renvoie étrangement à notre propre image. Elle considère ses œuvres comme « concrètes, directes, visuelles, voire tactiles ». Son souhait est de donner de la force et de l’énergie à celui qui regarde sa peinture. Le pari est gagné pour notre part.
MARC BROUSSE – ARCHITECTURE SAUVAGE
La galerie présente les ‘Architectures Sauvages’ de l’artiste belge d’adoption, Marc Brousse.
Pour cette exposition, Marc nous présente ses dernières œuvres. Quelques sculptures et des papiers réalisés à l’encre de Chine et au crayon, chacun dessinés à l’œil nu et à main levée.
Sa réflexion artistique réside dans la relation intime qui existe entre l’architecture de la nature et celle de l’Homme. Sa première influence visible résulte de sa fascination pour l’art de bâtir, l’histoire des civilisations, des religions et des mythes. Durant ses voyages, l’artiste a constaté que chaque lieu urbain est une espèce vivante et unique formée de juxtapositions de bâtiments, un espace en perpétuelle métamorphose. Un organisme vivant qui de par sa vitalité interne modifie son enveloppe externe, mais l’exprime de façon très différente selon le contexte auquel il appartient. Marc Brousse instaure ainsi un dialogue entre la nature et l’architecture qui nous permet de nous interroger sur les traces que laissent nos villes dans le temps.
MAXENCE DE BAGNEUX – HOMO CERAMUS
La galerie présente les dernières œuvres de cet artiste français, céramiste de sculptures modulables.
Pour cette exposition, Maxence nous présente neuf pièces dont cinq totems analogues à une forêt de silhouettes architecturées, trois masques et une sculpture murale. Ces sculptures, pensées spécialement pour la galerie s’assemblent et s’empilent dans un jeu de construction. Les différents modules sont tournés à la main par l’artiste et laissent apparaitre des profils mystérieux. L’œil et la bouche en sont absents, le grès qui prend ici des allures de biscuit, comme une invitation à la caresse en font des figures abstraites d’une grande sensualité. Il crée des matières sculptées modulables aux formes brutes et aux contours de velours, reflets de ses voyages et de son intuition.
RAMUNTCHO MATTA, C’EST PAS MON GENRE
Pour cette exposition « C’est pas mon genre », la galerie Aliénor Prouvost présente les œuvres de Ramuntcho Matta, un artiste pluridisciplinaire de grand talent. À travers plus d’une centaine d’œuvres sur papier, il nous entraine dans son quotidien par sa pratique du dessin. En effet, au début de la crise COVID, Ramuntcho a commencé à créer une œuvre par jour, chaque fois accompagnée d’une réflexion, d’un poème. Une œuvre donc en rapport avec ses états d’âme du moment. Pour cette série, créée tout spécialement pour la galerie, il a voulu exprimer le fait que nous ne pouvons placer l’humain dans une simple case de genre. Un voyage poétique qui nous invite à réfléchir à qui nous sommes, des êtres beaucoup plus complexes que de simples étiquettes, beaucoup plus complexe qu’une émotion passagère et c’est ce qui fait de chacun de nous des personnes uniques et dignes d’intérêt.
BRYAN LEY – FIGURES ANONYMES
La galerie Aliénor Prouvost est fière et heureuse de présenter pour la première fois à Bruxelles, du 10 mars au 28 avril 2022, un magnifique ensemble de plus d’une vingtaine de toiles et de papiers de l’artiste français Bryan Ley.
Sa peinture traite de la figure humaine, dans son anonymat qui ne serait pas à la recherche de son identité mais plutôt à la recherche d’un monde réinventé. Ici l’artiste tend au réalisme photographique, il est méticuleux à l’extrême dans la représentation de ses figures. Il arrive à donner à ces anonymes leur essence, une âme, en revendiquant son approche figurative. Aucun jugement moral n’apparaît dans le travail de Bryan. Son œuvre concerne l’homme et l’homme est en son cœur. S’abstenant de toute critique d’ordre social ou politique, il choisit de ne laisser parler que la peinture. Une peinture directe et pénétrante, où il est possible de tout inclure : la mélancolie, le calme, la liberté, la colère, la douleur, la concentration, la nostalgie, le mécontentement et l’attente, dans une infinie variation de combinaisons.
GÉRARD SCHNEIDER : L’ÉNERGIE DU GESTE, LA FORCE DE LA COULEUR
À l’occasion de la publication du catalogue raisonné de Gérard Schneider le 2 février 2022, la galerie Aliénor Prouvost est fière et heureuse de présenter du 13 janvier au 26 février un magnifique ensemble d’une trentaine de papiers des années 1940 aux années 1970. La galerie, en partenariat avec le fond d’atelier, réunit pour cette rétrospective des œuvres pour la plupart inédites, de ce chef de file de l’abstraction lyrique, Gérard Schneider.
MIG QUINET : LE PAPIER, TRAVAIL D’UNE VIE
À l’occasion de la publication du catalogue raisonné de Mig Quinet et des 20 ans de sa disparition, la galerie présente en collaboration avec la Fondation Mig Quinet, une sélection d’une trentaine d’œuvres sur papier.
Les œuvres exposées révèlent une part encore trop peu connue du travail de Mig Quinet : le dessin à l’encre sur papier. Si nous la connaissons bien pour ses huiles sur toile, c’est aussi par cette série d’œuvres sur papier – qu’elle fera tout au long de sa carrière – que l’artiste se libère et arrive à nous transporter dans un voyage onirique. Par ailleurs, nous sommes fières de représenter une artiste aussi engagée, profondément touchée par la lutte féministe, autant dans sa sphère privée que dans son art.
CHARLOTTE FORTIER BEAULIEU – UT PICTURA POESIS
Nous sommes heureuses de présenter pour la première fois à la galerie un ensemble d’une trentaine d’huiles sur panneau de l’artiste française Charlotte Fortier Beaulieu.
Elle peint des paysages urbains, des machines et des bâtiments industriels en prêtant une extrême attention à la subtilité des tons, des couleurs, en s’attachant à la pureté des lignes et aux valeurs de la structure. Elle décrit avec précision et délicatesse, des images dures et inesthétiques. Le métal, les grues, les pylônes, les cheminées d’usines, sont ici magnifiés par la beauté de la nature alentour, la beauté des ciels, des nuages et surtout par la beauté de sa lumière. Elle transfigure les lieux avec poésie. Sa peinture est une ode à la lumière. Chaque œuvre a sa propre harmonie. Elle se caractérise par une mélancolie à travers la représentation de larges espaces vides, dépouillés de toute représentation humaine, un traitement de la lumière qui joue avec les clairs obscurs, d’où émane une sorte d’aura.
AMAURY MAILLET – CECI N’EST PAS UN CALDER.
La galerie présente pour la première fois un ensemble de mobiles de l’artiste français Amaury Maillet.
À la fois complexes de structures et empruntes d’une grande poésie, ce sont des œuvres propices à la rêverie.
Sa technique est parfaite. Équilibre, mouvement et élégance. Tout est juste. Un hommage aux œuvres d’Alexander Calder ? OUI car c’est l’inventeur du mobile MAIS Amaury Maillet a sa propre patte. Ceci n’est pas un Calder.
Lou van ’t Riet | Minimalist landscapes
La galerie présente pour la première fois un ensemble de huit triptyques de l’artiste belge Lou van ’t Riet.
Ces volumes polychromes sont une représentation transcendantale et essentialiste des paysages et des endroits qu’elle a habité et visité. Elle privilégie l’expression de la sensibilité plutôt que la figuration dans la forme. Un voyage imaginaire pour celui qui regarde l’œuvre.
SALOMé DE FONTAINIEU
La galerie a l’immense joie de présenter pour la première fois à Bruxelles l’artiste contemporaine Salomé de Fontainieu. Une marseillaise de cœur qui peint entre son atelier phocéen et Bibémus près d’Aix-en-Provence.
Cette rétrospective réunit de très grandes œuvres sur papier et sur toile ainsi que quelques sculptures. L’artiste nous livre une œuvre minimaliste empreinte de puissance, de liberté et de douceur : une force tranquille.
Gérard Schneider ON PAPER | 1944-1959
La galerie présente une sélection de plus de 70 œuvres sur papier de Gérard Schneider : des œuvres inédites des années « décisives » (1945-1950) aux années « glorieuses » (1951-1961). Ce chef de file de l’Abstraction lyrique nous lègue une peinture à la fois libre et poétique, à la fois forte, intense et dynamique, où le geste et la couleur règnent en maîtres.
Huguette Arthur Bertrand
« Obliquement et à travers », ce titre singulier d’une peinture d’Huguette Arthur Bertrand pourrait bien résumer la place de son oeuvre dans le paysage artistique de l’après-guerre. Arrivée à Paris en 1946, elle est une des rares femmes à rejoindre les rangs des jeunes peintres pratiquant une abstraction d’abord géométrique, puis plus spontanée, en adhérant à ce courant de l’art que l’on appellera, selon les tentatives de clarification critique «lyrique, gestuel, informel ou tachiste ».
LA COULEUR AU SERVICE DE L’ABSTRACTION
Manier des couleurs et des lignes est une vraie diplomatie, c’est une vraie difficulté.
La couleur est une des composantes les plus importantes de l’abstraction. C’est un des aspects les plus durs à maitriser. Elle demande Une grande réflexion de la part de l’artiste.
Cette exposition présente plusieurs artistes tel que Gérard Schneider, Loïs Frederick, Huguette Arthur Bertrand, Guy de Rougemont, Niki de Saint Phalle, Michael Goldberg et Salomé de Fontainieu …
Rougemont. DE L’ELLIPSE A LA LIGNE SERPENTINE
« On ne passe pas impunément du plan au volume, de l’objet au monumental, sans qu’un jour tout cela ne se fonde en une seule et même pratique. Je suis peintre : ma sculpture, mes meubles, mes tapis sont d’un peintre… » Rougemont.
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